Mon chemin vers la santé

Le stress, la malbouffe, la vitesse, la densité, la pollution, les crédits, la pression financière, la surconsommation dont j’étais le créateur, mais surtout la volonté de réussir en ne laissant aucune place à la possibilité d’être en échec, tout cela avait usé jour après jours mon esprit et mon organisme en le fragilisant énormément, à la fois physiquement, mais aussi mentalement. J’étais devenu malade de ce monde.

Alors que je croyais « subir le monde » qui s’imposait à moi, j’étais en fait le seul responsable de l’état de vitalité dans lequel je me trouvais. Ces peines je me les affligeais à moi-même de façon consciente ou inconsciente et ça n’est qu’après plusieurs hospitalisations, péritonites, calculs rénaux, des allergies, des maladies chroniques et une consommation non négligeable de médicaments allopathiques, notamment des antibiotiques, que j’ai pris conscience de la nécessité pour moi de reprendre les reines de ma santé, car tout ce que je pouvais absorber et qui était censé me guérir m’affaiblissait au contraire. Je pensais trouver les solutions à mes problèmes à l’extérieur alors qu’en fait elles étaient présentes à l’intérieur de moi-même.

J’ai compris que je me posais en victime du monde. Que j’étais le seul responsable de ma vie et de ma santé et que vivre d’une façon plus équilibré était le gage d’une relation harmonieuse avec moi-même, avec les personnes de mon entourage et avec la nature. Cette santé que j’avais perdu, non pas « à cause du monde » dans lequel je vivais mais parce que je m’étais oublié, j’ai compris que je pouvais la regagner. Mais pas au prix de ce que la médecine actuelle me proposait en me gavant de médicaments, d’antibiotiques, d’antidépresseurs ou de corticoïdes. Je pouvais la retrouver en prenant la décision de me reprendre en charge, en changer mon mode vie, mon rapport à mon alimentation, à mon corps, à ma famille, à mon travail et à la beauté d’un monde que je créais chaque jour à mon image.

A ce moment-là je me suis reconnecté au vivant en remontant le courant du fleuve qui m’éloignait de ma source. Cela a pris du temps, plusieurs années, car j’ai dû faire confiance uniquement à mon intuition, j’ai cherché et appris de mes propres erreurs, et j’ai dû avancer en tâtonnant. Aujourd’hui je me sens en santé, même si mon corps garde les traces de ces violences dont je me suis affligé, j’ai la sensation d’être sur la bonne voie. Je sais qu’en poursuivant ce chemin de « reconstruction » mon état de santé se renforce de jour en jour.

A ce jour je n’ai plus de maladies chroniques du type pharyngites, trachéite, plus de problème de filtration au niveau des reins, plus d’arthrose cervicale, plus de calculs rénaux, mes allergies ont grandement diminué, je n’ai plus de maux de tête récurant, je n’ai plus le mal de mer et je n’ai plus de problème inflammatoire au niveau intestinal. J’ai gagné en souplesse de façon phénoménale et j’ai acquis un souffle puissant et long, capable de s’adapter au stress que je m’inflige encore dans de nombreuses situations. J’essaie de devenir chaque jour un peu plus responsable de ma vie et j’essaie d’arrêter de prendre mon entourage pour un dépotoir émotionnel.